Fougue

Innover et entreprendre viennent toujours avec une part de risques...  mais également avec un souffle, une énergie.

Fougue  par Sylvie Gendreau

Fougue par Sylvie Gendreau

« Qu'ont en commun Arianna Huffington (Huffington Post), Dietrich Mateschitz (Red Bull), Elon Musk (Tesla, SpaceX) et Sergey Brin (Google) ?

Outre leur succès en tant qu'entrepreneurs, ils partagent tous une caractéristique distincte : une vaste expérience interculturelle. Huffington a grandi à Athènes et a étudié à Londres avant de débuter sa carrière en tant que femme politique et entrepreneure dans le domaine des médias. Mateschitz a passé beaucoup de temps à l'étranger en tant que spécialiste de marketing avant de fonder Red Bull. Musk a émigré d’Afrique du Sud aux États-Unis. Brin a quitté l'Union soviétique avec sa famille après avoir fait face à un antisémitisme croissant. Il s'est ensuite installé aux États-Unis, où il a cofondé Google. »
 

Dans un article publié dans la Harvard Business Review*, Peter Vandor et Nikolaus Franke expliquent que les recherches ont suggéré que les effets de sélection et de discrimination pourraient être à l'origine de ce phénomène. Il semble plausible que les entrepreneurs aient plus de chances de migrer et que les politiques d'immigration de nombreux pays favorisent les individus très motivés et capables. De plus, la discrimination à l'égard des immigrants sur les marchés du travail peut les inciter à rechercher un emploi indépendant.  

Lorsque nous sommes confortables... il est plus difficile de se mettre au défi... plus encore si nous avons une nature qui n'aime pas les risques.

Cela dit, même si l'entrepreunariat n'est pas pour tous... chacun devrait se mettre au défi (d'une manière ou d'une autre) pour laisser ses plus grandes forces s'exprimer.

Que faire lorsqu'on vous choisit à treize ans ?

Un entrepreneur québécois, père de trois fils et d'une fille... doit décider qui prendra la relève de l'entreprise familiale. Des psychologues et des experts rencontrent les enfants.

Le conseil est unanime. C'est la benjamine, alors âgée de 13 ans, qui a le caractère et les qualités pour succéder à son père et prendre la tête d'une PME manufacturière dans le domaine des fours à bois.

Son père ne se doutait pas que ce rôle reviendrait à sa fille. La jeune fille, étonnée d'être choisie, suit le chemin qu'on lui trace.

Plusieurs années plus tard, l'entreprise rencontre des difficultés. Le marché se transforme. Les tentatives de redressement échouent.

À la fermeture de l'entreprise, elle démarre une nouvelle entreprise avec un associé dans le domaine des luminaires.

Il y a quelques mois, son associé lui annonce qu'il veut se retirer de l'entreprise. C'est lui qui était en charge du design industriel et de la production dans l'usine.

Que va-t-elle faire ? Continuer ou vendre ?

Elle décide de continuer...

Elle a trouvé de nouveaux partenaires et de nouveaux collaborateurs. Nous sommes plusieurs à penser que son entreprise connaîtra une grande réussite.

Je vous raconte cette histoire pour revenir à l'ANTICIPATION et aux RISQUES.

Lorsque cette jeune entrepreneure raconte son parcours, on comprend que toutes les expériences qu'elle a vécues lui servent aujourd'hui à développer une entreprise déjà rentable, mais qui le deviendra beaucoup plus.

Sa nature entrepreneuriale a attiré l'attention dès l'âge de 13 ans. Aujourd'hui, par ses choix, elle confirme cette force naturelle. 

Nos grandes forces s'expriment souvent dès un jeune âge. Si l'on sait miser sur ces forces, nos chances de réussite et d'épanouissement sont plus grandes. Mais rien ne dit que ce sera facile.

Parmi vos retours aux questions que j'ai posées hier, ceux qui ont réagi le plus... sont, pour la plupart, des personnes qui ont pris des risques et qui ne l'ont jamais regretté même s'ils ont été parfois dans des impasses.

Innover et entreprendre viennent toujours avec une part de risques...  mais également avec un souffle, une énergie...

Je pense qu'aujourd'hui, il est plus facile de minimiser les risques. Nous avons des outils, des logiciels, des données qui permettent de prendre des décisions plus éclairées.

Je ne dis pas que c'est plus facile de réussir, je dis seulement qu'une personne déterminée a plus de possibilités.

Anticiper est plus facile qu'avant simplement parce qu'on peut réajuster les stratégies et réagir plus rapidement.

Mais cela exige une qualité essentielle : savoir ANTICIPER en analysant toutes ces données et développer un esprit agile.

C’est ce que nous faisons dans l’atelier Prendre des notes pour mieux apprendre, penser et créer.

Pourquoi  ne pas commencer par 

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Un article publié dans la Harvard Business Review*

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