Pourquoi nous échouons ?
Lorsqu'un accident grave ou un événement traumatique se produit, nous avons l'impression de contrôler bien peu de choses.
Mis à jour en 2025
❌ Pourquoi nous échouons ? par Sylvie Gendreau, le blog du Nouveau Leadership de la Nouvelle École de Créativité
Pourquoi, immédiatement après un traumatisme, la bienveillance envers soi est cruciale
Coping et autocompassion
Tout de suite après un tel événement, nous sommes en période de 'coping'. On s'adapte comme on peut, ce n'est pas le moment d'entreprendre un examen en profondeur pour comprendre ce que nous ressentons.
Mécanismes de survie à court terme
Ce qui nous aide à surmonter l'épreuve, tout de suite après, c'est l'autocompassion. Prendre soin de soi, se faire plaisir et essayer le plus possible de rester positif (même si c'est très difficile).
On laisse le temps amoindrir la douleur.
Quelques mois plus tard, pour certains quelques années, selon le trauma, nous sommes prêts pour faire évoluer notre histoire. Car, au bout du compte, nous pouvons toujours être créateur de notre vie.
C'est une grave erreur de ne pas prendre de risques par peur d’échouer. Tous les grands innovateurs ont souvent essuyé de cuisants échecs (et des périodes de coping pour surmonter les épreuves).
Leçons des innovateurs
J.K. Rowling : persévérer malgré les refus
Que ce soit la célèbre écrivaine britannique de la série Harry Potter, J.K. Rowling, qui a partagé des conseils qu'elle aurait bien aimé recevoir dans les années 90 : « La discipline requise pour terminer un travail créatif est quelque chose dont vous pouvez être vraiment fier(e). Vous êtes passé de quelqu'un qui pense, qui pourrait, qui essaie, à quelqu'un qui l'a fait. Et une fois que vous l'avez fait, vous savez que vous pouvez le faire à nouveau. C'est un pouvoir extraordinaire !
Donc, ne cessez jamais par peur de rejet. ». ajoute J.K. Rowling : « Peut-être que votre troisième, quatrième, cinquième chanson / roman / peinture sera la pièce qui sera enfin reconnue, qui gagnera les applaudissements, mais vous ne l'auriez jamais créée si vous n'aviez pas terminé les autres qui l'ont précédée (et qui seront désormais plus intéressantes pour votre public.)
Ray Dalio : tirer profit de ses erreurs
Même conseil de la part de Ray Dalio, le fondateur de Bridgewater Associates. L'aventure a commencé dans sa maison (une mère-institutrice qui est décédée lorsqu'il avait treize ans et un père, musicien de jazz. Il vaut aujourd'hui plus de 19 milliards de $. Dans son livre, Principles, il confie les erreurs énormes qu’il a commises, étant certain d’être sur le bon chemin. Le souci, ce n’est pas de faire des erreurs, mais de ne pas profiter de ce que nos erreurs peuvent nous enseigner !
Stephen Hawking : ne pas se laisser abattre
Et que dire du physicien et cosmologiste Stephen Hawking qui aurait facilement pu baisser les bras à l'annonce de sa maladie dégénérative alors qu'il a été une inspiration pour nous tous. Chaque vie représente une multitude d'histoires à inventer.
Introspection et rebond
L’habitude des séances régulières de réflexion
Plus nous développons l'habitude de séances régulières d'introspection, avec de bons outils, plus nous prenons plaisir à découvrir qui nous sommes, plus nous forgeons notre caractère et nous modelons notre personnalité pour devenir qui nous souhaitons vraiment devenir.
De projet en projet, nous réussissons mieux parce que nous sommes en mesure d'analyser ce qui a plus ou moins bien fonctionné, nous pouvons mieux comprendre les déclencheurs de nos émotions négatives ou positives.
Construire son « plan d’urgence » mental (réserves cachées, scénarios)
Et surtout, au fil du temps et des expériences, nous apprenons toujours à mieux rebondir, nous avons des réserves cachées, des scénarios prêts à être déployés, notre inconscient et notre mémoire ont emmagasiné des plans d'urgence.
Créer vos outils de décision
Steve Jobs s'est transformé au fil de sa vie. Sans ses revers (Apple ne serait pas devenue l'entreprise qu'elle est devenue par la suite. On peut être en désaccord avec sa nature parfois acariâtre. Tout ce que je veux illustrer, c'est que chacun peut choisir ses combats et écrire ses personnages et ses histoires.
Non seulement nous pouvons être créateur de notre vie, nous pouvons également enrichir nos relations. Pour ces aspects, nous sommes maîtres de notre destin.
L'important est de rester alignés pour faire les meilleurs choix pour nous ! Et de créer ses outils d'aide à la décision.
Vous avez aimé cet article…
Recevez la lettre du Nouveau Leadership
Et si notre vie n’était qu’un simulateur ? Cette réflexion ludique ouvre des pistes pour repenser votre rôle de leader et stimuler votre imagination.