Modèles d'affaires $

Les changements n'ont pas fini de nous secouer. 

Modèles d’affaires par Sylvie Gendreau

Modèles d’affaires par Sylvie Gendreau

Ils seront plus importants et rapides que tout ce que nous avons connu jusqu'à maintenant. 

Selon l’auteur Buckminster Fuller, les connaissances humaines doublaient à peu près tous les 100 ans avant le début du XXe siècle. Mais après 1900, l’expression linéaire est devenue exponentielle.

Par conséquent, d’ici 2025, la somme totale des connaissances humaines doublera chaque jour.

C’est ce que Fuller a appelé la « courbe de doublement des connaissances ».

Créer une école en ligne, c'était mon rêve.
 
Plus de contraintes physiques, de distance et de temps.

Plus de bureaucratie.
 
Plus de limite.
 
LA LIBERTÉ, QUOI !
 
C'était la voie à emprunter pour rejoindre un plus grand nombre.

Créer des communautés naturelles d'apprentissage et de leadership.

Aider ceux qui souhaitent se mettre en action.

Car le changement, le vrai, viendra d'eux.

Des solutions existent.

Et les meilleures seront probablement celles que nous inventerons.

Nous disposons de moyens comme jamais auparavant.​

Sauf qu'il s'agit d'un nouveau langage.

Qu'il faut apprendre ensemble.
 
Première étape : se former.
 
Je sais pertinemment que la seule façon d'apprendre est de mettre en pratique.

Je me suis attelée à la tâche le plus rapidement possible.

J'ai commencé à expérimenter.
 
Une plateforme, puis une autre et encore une autre.

Mon cours avec mes doctorants est un lab. Avec eux, je peux me permettre d'expérimenter, ce que j'apprends ailleurs, car mes cours s'inscrivent dans un processus d'amélioration continue.

C'est le design thinking en action.

Pas un nouveau semestre sans de nouvelles itérations.

Ce cours est la somme des avis de centaines de doctorants qui partagent leurs expériences.

Ce que j'ai appris
 
Ce qui semblait simple et logique, dans les campagnes de marketing, a pris des tournures de labyrinthes.

Après de gros investissements en temps et en argent.

J'ai été obligée d'admettre que ce qui semblait facile pour certains ne l'était pas pour moi.

C'était même assez décourageant. 

Je faisais comme on enseignait. Mais à un certain moment, je savais que je n'offrirais jamais cela à mes futurs clients.

Pourquoi ?

1. Mon travail consiste à simplifier les processus.

 L'idée n'est pas de faire perdre le temps que j'ai perdu aux autres, mais plutôt de leur faire bénéficier des gains de mes apprentissages.

Apprendre la mécanique lorsque nous ne sommes pas des mécaniciens est fastidieux. Et peu utile.

Surtout si l'on vous enseigne la mécanique d'une machine qui n'est pas optimisée pour vous simplifier la vie ni vous faire gagner du temps.

Surtout si ces machines visent surtout à vous garder captifs, prisonniers.

Si vous avez investi, vous-même, à vous former de la sorte. Vous voulez rentabiliser ce que vous avez appris. Donc vous reproduisez le système.

Pire encore, vous devenez un affilié et vous en faites la promotion.

C'est ainsi que, peu à peu, des monstres se créent et prolifèrent.

Et que des personnes tombent dans le panneau.

C'est le piège.

J'enseigne l'innovation. Et j’essaie de rester à la pointe.

Ce qui me dérange dans ces processus, c'est le sentiment d'une fausse complexité.

Si je vous dis qu'il vous faut un résultat x.

Que cela sera très facile après mon cours (car moi je sais, je suis passée par là).

Mais qu'au final, je vous entraîne dans un labyrinthe qui, de surcroît, ne vous apporte pas les résultats escomptés.

Comment vous sentirez-vous ?

FRUSTRÉS.

Je ne lance la pierre à personne, car ce n'est pas toujours fait consciemment.

Parfois, ils sont débutants dans le domaine et c'est ce qu'ils viennent d'apprendre. Après un peu d'expérience, ils vous racontent leurs erreurs.

Ils n'ont pas tous la chance de pouvoir faire des bancs d'essai.

Mais la plupart du temps, ils vantent surtout leurs succès. Sinon, ils n'auraient plus de clients.

Le souci ?

Au moment où ils faisaient ces erreurs, ils enseignaient cela à leurs clients en échange de rondelettes sommes.

2. Mon travail consiste à enseigner à apprendre à penser pour tenter d'y voir clair et à trouver des raccourcis pour gagner du temps libre pour faire place à l'imagination.

Hum... puisque j'analyse et que je réfléchis à ces systèmes. Puisque je détecte un certain vice au cœur du système.

Que dois-je faire ?

Si je le dénonce en me plaignant, je ne remanie pas grand-chose. Ce n'est pas top.

Si je trouve de meilleurs chemins et que je transmets mes apprentissages aux membres de ma tribu. C'est déjà mieux.

Si j'en parle ouvertement et que tous partagent également les leçons apprises pour éviter que d'autres tombent dans le piège. C'est idéal.

 Un beau jour, on se réveille....
 
On s'aperçoit, qu'on a vraiment eu un impact positif.

Parce que cette chaîne d'intelligence collective a commencé à respirer et à vivre.

Pas de manière spectaculaire à grand renfort de publicité et de marketing.

Pas de manière bruyante avec de grands rassemblements.

Pas grâce à un gourou.

Non.

De manière homéopathique.

Grâce à chacun d'entre nous. 

Parce que les membres de ma tribu sont des penseurs, des artistes, des créateurs, des soignants, des enseignants, des coaches, des entrepreneurs, des jardiniers qui observent les mouvements du monde et réfléchissent.

Certains sont au combat.

Comme Ndeye qui lutte au Sénégal contre la violence faite aux femmes depuis 30 ans. 

Nous n'avons pas toutes les réponses et nous ne disposons peut-être pas encore de tous les meilleurs outils. Mais ensemble, nous trouverons les réponses beaucoup plus rapidement.

Et quand, nous constaterons leur efficacité, nous diffuserons, nous enseignerons, nous partagerons. Ce sera nos petites contributions  à la « courbe de doublement des connaissances ».

Les contenus digitaux, les cours en ligne, les groupes d'échanges sont une partie des réponses.

La diversité des enseignantse et des auteurs également.

L'expérience de chacun est un atout, surtout lorsqu'on se donne un code de conduite : créer de la valeur.

Ou comme m'écrivait Isabelle hier, « la recette du bien-être et du bonheur ».

L'intelligence cérébrale est essentielle pour avancer.

Mais sans l'intelligence du cœur, nous n'irons pas très loin.

En regroupant tous ces ingrédients, nous développerons les modèles d'affaires du futur qui apporteront plus de liberté et d'autonomie financière à un plus grand nombre.

Pourquoi ne pas commencer par

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