Sylvie Gendreau Sylvie Gendreau

EPISODE 005 🎧 Comment chasser une mauvaise habitude ?

Tout commence par une idée.

Avez-vous déjà essayé de changer une petite habitude de rien du tout et vous n’y arrivez toujours pas.  Rassurez-vous, nous les humains nous avons du mal à changer… surtout si nous nous sommes habitués de répéter ce comportement depuis plusieurs années. J’ai la formule pour résoudre ce problème, je vous la dévoile dans cet épisode.

- TRANSCRIPTION -

Avant de vous révéler cette formule toutefois qui fonctionne à tout coup, je vous l’assure, j’aimerais vous parler de deux amies, elles se connaissent depuis plus de vingt ans. Elles ont le même âge et portent le même prénom. Bien qu’elles aient toutes les deux fait des projets similaires comme écrire un livre, par exemple, ou créer des projets artistiques qui ont eu un certain succès, elles ont eu des parcours différents. Une est née au Québec, l’autre est née en France.

J’ai choisi de vous parler de ces deux amies, car toutes les deux aimaient beaucoup fumer. L’une a réussi à arrêter et n’a plus succombé à la tentation. L’autre a fait plusieurs tentatives, mais elle fume toujours, plus de deux paquets par jour.

Lorsqu’on fume depuis longtemps, la gorge, les bronches, les poumons souffrent. Il n’est donc pas étonnant que celle qui n’a pas réussi à chasser cette mauvaise habitude, plus de vingt ans plus tard ait moins d’énergie. Sa santé est chancelante.

Créer est devenu plus difficile avec le temps et sa vie a commencé à devenir très routinière. Le désir de créer l’a abandonnée peu à peu. Au lieu de vivre sa vie pleinement, elle la vit par procuration. Femme sensible, tournée vers les autres, elle est davantage portée à s’occuper des autres au point de s’oublier. C’est parfois le prix à payer lorsque nous avons une trop grande soif d'être appréciée et aimée.

Lorsqu’on observe cette situation, le constat est assez triste. Une fille qui a du talent et de très belles qualités, elle sait écouter et comprendre ses amis, se retrouve dans une vie qui l’emprisonne. Elle a vieilli prématurément, se convainquant que ce n’était même plus la peine d’essayer d’arrêter de fumer, qu’elle n’y arriverait plus.

Pendant ce temps, son amie qui a réussi à tenir sa nouvelle habitude, malgré des bronches fragiles et le fait qu’elle ait beaucoup voyagé et vécu dans des villes polluées, elle crée énormément, a plusieurs projets et l’énergie nécessaire pour les mener à terme. Elle est beaucoup plus en forme que son amie qui pourtant vit à la campagne dans un milieu naturel.

Je vous raconte cette histoire, parce qu’une petite mauvaise habitude qu’on laisse proliférer peut avoir des effets cumulés au fil des ans et vous pourrir l’existence pour longtemps.

Mais rassurez-vous, j’ai une formule pour vous aider à vous débarrasser de vos mauvaises habitudes sans souffrir.

Lorsque j’accompagne des créateurs ou des entrepreneurs, j’aime leur faire faire des exercices d’ingénieri inversée.

S’imaginer le résultat final selon un scénario positif ou négatif aide à maintenir une décision lorsque nous sommes proches de fléchir, cela nous aide à rester motivés.

Avant tout, il faut tenter de changer une habitude à la fois. Tous les scientifiques qui font des recherches sur ce sujet sont formels : essayer d’accomplir plusieurs choses en même temps est nettement moins efficace.

Oui, oui, je sais, cela est bien plus facile à dire qu’à faire. Et je retombe dans le piège souvent. Je suis gourmande, il m’arrive de vouloir changer plusieurs choses en même temps et je finis systématiquement par avancer à pas de tortue au lieu de véritablement changer ce que je souhaite. Les résultats me découragent.

Êtes-vous comme moi ? Êtes-vous trop ambitieux parfois lorsque vous souhaitez vous débarrasser de mauvaises habitudes ?

Ma formule qui tient en trois mots est la suivante et elle est infaillible.

1 - La première, il faut savoir pourquoi vous souhaitez changer cette habitude. Pour moi, par exemple, qui aimais fumer, comme les deux amies dont je vous ai parlé en début d’émission. Réussir à arrêter a été très difficile. Je n’ai pas eu la volonté de la première amie dont je vous ai parlé. J’ai plutôt eu de nombreuses rechutes et j’aurais pu être comme la deuxième… ce qui m’a finalement aidée, dès que j’avais envie de fumer, je me répétais les raisons pour lesquelles je voulais arrêter. Je m’imaginais une peau craquelé et cireuse, en vieillissant de manière prématurée. Des doigts et des dents très jaunes. Un souffle court. Des rhumes à répétition.

Lorsque vous êtes clair dans vos motivations, elles deviennent des arguments pour éviter de faillir. Votre raison argumente avec votre désir (ou votre faiblesse).

2 - Le déclencheur. Ce qui m’a énormément aidée, c’est d’identifier avec précision les moments où je rechutais : un cigarette était particulièrement agréable avec un café, pendant une soirée avec des amis qui fument. Lorsqu’on sait ce qui nous fait faiblir, on peut élaborer des stratégies. Ne pas s’attarder à table après un repas, partir en promenade, par exemple. Diminuer le café. Prévenir nos amis de pas nous offrir de cigarette même si on leur demande ou éviter leur présence les premières 48 heures. Après mes nombreuses rechutes, j’avais remarqué que plus le temps passe, moins on y pense, mais les premières heures sont souvent terribles… il faut donc veiller à prévenir l’effet des déclencheurs.

3- Et finalement, commencez par une micro action. Dans le cas de la cigarette, cela a fonctionné lorsque je me suis fait un horaire. Cela faisait une heure, puis trois heures, puis, une journée, puis 12 heures, puis 24 heures, puis trois jours. Chaque fois que je cochais une étape sur mon calendrier, je ressentais une micro-victoire qui m’incitait à me rendre à la prochaine étape et ainsi de suite.

Le meilleur livre que j’ai lu sur les habitudes est le livre de Charles Duhigg, The Power of Habit. Il explique l’importance de bien identifier le déclencheur. Dans son cas, par exemple, il est journaliste au New York Times, il descendait tous les après-midis s’acheter une collation sucrée. Ce qui a fini parle lui faire prendre du poids. Il a pu changer son habitude lorsqu’il a compris qu’après plusieurs heures de concentration, il avait besoin d’un contact humain. Lorsqu’il descendait prendre sa collation, c’était l’occasion d’échanger avec des collègues. Il avait enfin trouvé le déclencheur, c’était moins le goût du sucre que le besoin de faire une pause en ayant un contact humain après avoir travaillé de longues heures face à son écran.

Et les micro-actions, on sait que cela fonctionne pour l’alcool, la cigarette, les desserts… il faut commencer petit et augmenter peu à peu. Une bonne habitude se construit dans la durée et il est faux de croire que ce sera réglé en 21 jours comme on le lit souvent sur Internet.

Voilà, vous avez désormais la formule qui fonctionne.

  • Bien connaître les raisons de vouloir développer cette habitude. Il s’agit souvent de remplacer une mauvaise habitude par une bonne. Cela fonctionne bien si nous connaissons les raisons exactes qui nous motivent pour changer cette habitude.

  • Identifier les déclencheurs : quels éléments nous poussent à l’action que ce soit pour une mauvaise ou bonne habitude. Prenez le temps de bien noter ce qui vous incite à agir ainsi. Charles Duhigg dans son ouvrage explique qu’il y a cinq types de déclencheurs :

  1. le lieu

  2. le temps

  3. l’état émotionnel

  4. les autres personnes

  5. ce qui précède immédiatement l’action

  • Commencer par une micro-habitude et se donner le temps de l’ancrer profondément.

Pour conclure, rappelons-nous qu’il ne suffit pas de se faire confiance ou de faire confiance à sa volonté. Une habitude prendra le dessus sur une autre seulement si nous avons un plan précis pour la remplacer par une meilleure habitude.

Et si nous répétons encore et encore jusqu’au moment où cela deviendra un automatisme auquel nous n’aurons plus besoin de réfléchir.

Hourrah ! Nous aurons gagné.

Ne soyez pas comme la deuxième amie qui a laissé la mauvaise habitude prendre une telle ampleur, deux paquets par jour et parfois plus. Une voix qui s’estompe, des poumons abîmés, une énergie qui faiblit, c’est vraiment dommage. Elle pourrait encore parvenir à se débarrasser de cette mauvaise habitude, mais pour elle, ce sera beaucoup plus difficile. Le danger également est d’avoir ce sentiment de défaite, comme si elle ne méritait pas d’investir pour elle-même. Elle s’occupe des autres, les écoute, les comprend, mais néglige sa propre santé.

Lorsqu’on pense qu’on n’a pas de temps pour soi ou que les autres sont plus importants que nous, on finit par glisser peu à peu dans l’inaction.

Alors… ne tombons pas dans le piège comme cette femme. Dès que nous détectons que nous glissons vers une mauvaise habitude, il ne faut pas tarder à réagir.

Personnellement, lorsque je fais mon plan de 90-jours, je révise mes habitudes et j’en choisis une seule sur laquelle je vais me focaliser pendant le trimestre. Je m’assure également de réviser celles que j’ai déjà, mais que je peux parfois négliger. Ces révisions m’aident à m’améliorer et surtout libèrenrt mon cerveau.

Une fois acquise, une saine habitude ajoute à notre qualité de vie et plus nos bonnes habitudes sont nombreuses, plus nous avons l’impression d’avoir une belle vie.

J’espère que cette formule vous sera utile pour chasser vos mauvaises habitudes, vous m’en donnerez des nouvelles !

N’hésitez pas à me poser des questions ou à me laisser un commentaire, je serai ravie d’y faire écho dans un prochain épisode.

Si vous avez aimé ce balado, n’oubliez pas de vous abandonner pour ne rien manquer.

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Sylvie Gendreau Sylvie Gendreau

ÉPISODE 004 🎧Fausse intuition

Tout commence par une idée.

QU’EST-CE QUI REND LE PLUS HEUREUX ? NE RIEN FAIRE OU NE FAIRE QUE TRAVAILLER NE CONVIENT À PERSONNE. BIEN SÛR. TROP DORMIR OU NE PAS DORMIR SUFFISAMMENT NON PLUS. DANS CET ÉPISODE, IL SERA QUESTION D’ASTUCES POUR MAINTENIR PLUS D’ÉQUILIBRE DANS NOS VIES.

— transcription —

Marie a toujours eu tendance à exagérer. Lorsqu’elle aime, elle aime trop. Lorsqu’elle travaille, elle travaille trop. Lorsqu’elle mange, elle mange trop.

Des experts lui ont dit que le grand responsable de ses comportements déréglés étaient ses émotions exacerbées, déclencheur de sa perte de contrôle.

Ensuite, il faut peu de choses pour qu’il y ait un dérapage et que cela devienne des habitudes. Dans le cas de Marie, il s’agit de mauvaises habitudes.

Cela lui a causé un mal-être incroyable jusqu’au jour où elle a enfin trouvé des pistes pour s’en sortir… elle a pu réinviter l’équilibre dans sa vie.

Ah ! Marie, ce qu’elle a souffert au sortir de l’adolescence et de la jeune vingtaine. Tous les dangers la guettaient : l’anorexie et la boulimie. Les travaux scolaires toujours à la dernière minute, la privant d’un sommeil salvateur. Et ses premières histoires d’amour qui lui ont fait vivre des crises qui ont beaucoup inquiété ses proches.

Aujourd’hui, Marie se porte mieux. Je ne sais pas si certains parmi vous ont vécu une situation similaire. Il faut parfois peu choses pour faire déraper une vie.

Ce qui a aidé Marie à s’en sortir, c’est plusieurs choses. Elle a changé ses fréquentations, recherchant des personnes plus équilibrées, prenant conscience que certaines relations étaient toxiques pour elle.

Cela a commencé tout doucement, un petit pas à la fois. Mieux choisir ses amis, apprendre à s’organiser, à anticiper, à planifier, à s’organiser. Tout n’est pas toujours parfait, mais elle arrive à garder le cap. Marie a repris les rênes de sa vie.

J’ai parcouru les mégatendances annoncées, la population en général est à risque. Les problèmes ne disparaissent pas d’eux-mêmes et les choses deviendront difficiles pour plusieurs. Que ce soit la migration des populations à cause du climat, les conséquences environnementales sur la santé, les nouvelles technologies qui exigent une adaptation rapide et constante.

Aucune personne n’a de contrôle sur ces épiphénomènes. Mais chacun peut avoir le contrôle sur certains aspects de sa vie.

Une des premières choses est de développer notre capacité à écouter ses intuitions. Sais-tu faire la différence entre les deux petites voix en toi ?

As-tu remarqué que lorsque tu es stressé et tendu, il t’arrive de faire plus de bêtises ? Tu écoutes alors la petite voix énervée. Tu penses que ce sont tes intuitions, mais lorsque nous sommes énervés, voire apeurés, c’est plutôt la peur ou l’ego qui réagit. Et cette petite voix peut même parfois dépasser les bornes… et frôler l’hystérie. Et si nous prenons des décisions dans cet état, il est fort probable que ce seront de mauvaises décisions.

Garder son calme en situation de stress requiert une vraie sagesse. C’est pourtant l’unique façon d’avancer.

Si on développe des rituels pour se calmer, que ce soit avec des exercices de pleine conscience ou de méditation, si on apprend à respirer correctement, à aller faire une promenade en solitaire pour trouver des réponses à ses questions, la voix qui nous répond sera plus calme et posée. Tu l’as reconnu, c’est la voix de l’intuition.

L’exercice que j’aimerais te proposer cette semaine, c’est de t’exercer à faire la différence entre ces deux voix que tu entends et qui guident tes actions : est-ce la peur ou l’ego, ou est-ce l’intuition ?

Apprendre à écouter son intuition le plus tôt possible dans la vie est très utile pour avancer plus sereinement, mais pas seulement.

J’échangeais aujourd’hui avec une artiste-membre de La Nouvelle École de Créativité très talentueuse. Une femme sensible.

Elle me disait que dans sa vie, il y a eu beaucoup de miracles hasardeux, alors qu’elle est plutôt du côté des gens qui pensent que les choses se méritent, par le travail, la volonté, la maîtrise. Et ce qui lui est arrivé de mieux, c’était quand elle s’est laissée faire par la vie, quand elle a su se placer intuitivement au bon endroit, sans rien forcer…

Sabine a dit le mot clé : « se laisser faire par la vie et se placer intuitivement au bon endroit, sans rien forcer. »

Cela, chers amis, c’est l’ultime façon d’écouter ses intuitions.

Cela s’apprend au jour le jour. Et c’est ce que Marie a commencé à apprendre. Et son intuition la mène doucement vers plus d’équilibre.

Aujourd’hui, elle a compris qu’elle devait mieux choisir ses amis et ses fréquentations.

Nous sommes tous très influençables. J’aime répéter à mes étudiants qu’avec quelques amis créatifs et intelligents, on devient soi-même un peu plus créatifs et intelligents.

Avec des personnes intransigeantes et brusques, on devient plus stressés et déséquilibrés.

Nos intuitions ne sont pas toujours rationnelles, comme la plupart de nos décisions d’ailleurs.

Nous sommes des êtres émotionnels. Mais apprendre à écouter nos intuitions permet d’y voir plus clair et d’avancer plus sereinement vers le but poursuivi.

Cela dérape lorsque nous perdons pied et que nous n’entendons plus que la petite voix énervée en nous et non la voix calme de l’intuition.

Pour revenir à Sabine qui est inscrite au programme en ligne Ma vie telle que je l’imagine, cela est fascinant de la voir avancer. Elle me disait, c’est fou ce que l’on se connaît mal.

En effet. Parfois on veut aller vite et faire l’économie de ce temps à s’observer, à analyser nos attitudes et comportements, pourtant lorsqu’on le fait… le brouillard se lève et on sait que si on écoute nos intuitions, au bout de la route, nous aurons gagné et beaucoup appris.

Mais il faut suivre les bons repères, fréquenter les bonnes personnes (pour nous) et tenter de maintenir l’équilibre qui nous permet d’avancer le plus sereinement possible malgré des jours où les vagues qui nous frappent sont comme des tsunamis.

Rappelons-nous de toujours revenir à nos intuitions… et de faire confiance à la vie. Rappelons-nous que parfois les pires épreuves nous mèneront vers une grande réussite. La différence se joue entre ceux qui se découragent et abandonnent, et ceux qui gardent le cap malgré les épreuves.

Combien d’auteurs à succès, d’artistes, d’entrepreneurs ont partagé ce genre d’histoires. Ils sont légions.

Ils étaient au pied du mur, mais ils ont gardé la tête froide, ils ont fait confiance, même quand tout semblait désespéré, et la vie les a mis là où ils devaient être. Et boom. Le succès est entré dans leur vie avec encore plus de forces que toutes les épreuves qui avaient entravé leur route.

Pour ceux et celles qui souhaitent mieux se connaître, jetez un coup d’oeil au programme en ligne Ma Vie telle que je l’imagine. Les inscriptions sont fermées au moment où j’enregistre cet épisode, mais vous pourrez rejoindre la liste d’attente.

Toute personne devrait avoir une ligne de vie pour traverser les tempêtes en gardant un pied marin.

Bon, je salue mes amis bretons au passage… j’ai commencé à concevoir le cours Ma vie, lorsque je vivais à Saint-Malo… cela explique peut-être toutes ces références marines.

Ce qu’il faut retenir de cet épisode, c’est que ce que nous pensons être une intuition est parfois une petite voix énervée dictée par la peur, la colère ou l’ego. La voix de l’intuition est beaucoup plus calme et posée. Elle porte en elle une certitude. Notre plus grand défi est de réussir à reconnaître ces deux voix… pour faire la part des choses et écouter la voix de l’intuition profonde.

Et ce, malgré le tumulte du monde. Malgré le tumulte en soi. C’est l’exercice que je te propose cette semaine, pratiquer une écoute active, en silence, en méditant, en marchant, en respirant pour toujours s’améliorer afin d’apprendre à mieux reconnaître la voix profonde de l’intuition lorsqu’elle se manifeste… car, si c’est vraiment l’intuition, il y rarement meilleur guide.

Si tu as aimé ce podcast, merci de t’abonner et n’hésite pas à me laisser un commentaire ou me poser une question, je serai ravie d’y répondre dans un prochain épisode.

On se retrouve dans un prochain épisode, dans le groupe privé de La Nouvelle École de Créativité ou au sein de la tribu créative.

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Sylvie Gendreau Sylvie Gendreau

ÉPISODE 003 🎧Le triangle du succès

Tout commence par une idée.

SI JE VOUS DISAIS QU’INTÉGRER TROIS ÉLÉMENTS DANS VOS PROJETS PEUT VOUS FAIRE GAGNER UN TEMPS PRÉCIEUX ET VOUS MENER À LA RÉUSSITE. SERIEZ-VOUS SCEPTIQUE ? DANS CET ÉPISODE, JE VOUS DÉVOILE MES RÉCENTES DÉCOUVERTES.

— transcription —

C’est le grand malheur de sa vie, Charles arrive rarement à terminer ce qu’il entreprend. Pourtant, au départ, il est toujours super motivé.  

Il est convaincu que son pire ennemi est le temps. Charles est loin d’être le seul à s’imaginer manquer de temps. Est-ce que ce que je viens de dire te choque ? Imaginez manquer de temps ! Pardon, mais le manque de temps est bien réel dans ma vie, me direz-vous.

C’est ce que la plupart d’entre nous pensent. Et ce qui nous fait croire cela, c’est que nous vivons dans un monde hyper-connecté où le niveau de distractions est tel qu’il est de plus en plus difficile de se concentrer sur une chose à la fois.

Or, tous les scientifiques qui font des recherches sur ce sujet sont formels : Essayer d’accomplir plusieurs choses en même temps est beaucoup moins productif.

Êtes-vous comme Charles ?

Avez-vous du mal à terminer ce que vous commencez ? Avez-vous cette sensation de toujours manquer de temps ?

À la longue, cet état d’esprit est néfaste pour la santé et peut mener à l’épuisement.

Je fais des recherches sur ce sujet depuis de nombreuses années, cela m’a permis de créer un système personnalisé qui incluent les astuces et les conseils de toutes les meilleures pratiques que j’ai expérimentées, et que la science confirme.

Mais je savais que si je voulais être plus productive, sans que cela soit pénible ou fastidieux. je devais réussir d’une part, à simplifier les processus et d’autre part, à ajouter une note créative à l’exercice.

Planifier doit être amusant, stimulant et efficace. Depuis que mon système est en place, je pense avoir quadruplé ma productivité. Ce n’est jamais parfait, comme on dit dans le domaine de l’art, c’est un Work-in-progress, mais le fait que planifier soit devenu amusant fait en sorte que  je n’oublie pas de réviser, tous les mois et tous les 90-jours. Je me suis créé un super cahier de suivi, mais j’ai aussi un vrai cahier… et c’est très amusant… j’ai toujours hâte de faire le point. Et cela est inestimable, car je peux réajuster plus rapidement et de manière réfléchi, plutôt que de changer de stratégie à tout instant.

Pour ceux et celles qui souhaitent mettre un tel système en place, vous pouvez aller sur le site www.dessinezvotrefutur.com

Le sujet de cet épisode, c’est le triangle du succès, une découverte que j’ai faite récemment et qui vaut de l’or si on comprend bien son importance.

Lorsque nous nous intéressons à un sujet en particulier, au fil des ans, on commence à voir des motifs qui se dessinent… j’ai beaucoup publié sur le sujet des neurosciences, de la psychologie et de la productivité…

mais je viens de comprendre une nouvelle chose que je souhaite absolument partager avec toi aujourd’hui, j’ai appelé cela le triangle.

C’est d’ailleurs le socle fondateur du Club privé de La Nouvelle École de Créativité, skillability, ce sur quoi toutes nos stratégies et activités seront construites.

Si vous mettez en pratique ce que je vais vous enseigner dans cet épisode, je vous promets que votre vie va s’améliorer à tous les niveaux.

Avez-vous un bout de papier avec vous et un stylo ? Sinon, visualisez un triangle.

Sur la pointe du sommet… inscrivez compétences psychosociales.

Sur la deuxième pointe, au bas, à gauche, inscrivez… avancées technologiques, super-usagers.

Sur la troisième pointe, au bas, à droite, inscrivez… intelligence collective

Si vous réussissez à développer des habitudes qui vous permettre d’intégrer ses trois composantes dans tout ce que vous créez et réalisez, vous allez transformer votre vie pour le meilleur et vous aurez de moins en moins l’impression de manquer de temps.

Plus encore, vous aurez plus de temps devant vous que vous n’en avez jamais eu.

Reprenons chaque partie :

Compétences psychosociales, qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit de toutes ces compétences inter et intra personnelles, ces compétences relationnelles et comportementales, 

Cela comprend la connaissance de soi, la capacité à anticiper, canaliser ses émotions,  planifier, s’organiser, communiquer, collaborer avec les autres. Il s’agit d’un large bouquet de compétences dont on a tous besoin pour mieux vivre avec soi d’abord et avec les autres ensuite.

Le souci, ces compétences essentielles sont peu enseignées et pas toujours de la bonne manière, le terme consacré désormais, c’est Softskills, il y a une certaine condescendance associée aux compétences douces…

Pourtant qu’on soit un programmeur, un ingénieur ou une personne qui a besoin de connaissances techniques de pointe sans compétences psychosociales, cette personne aura énormément de mal à réussir même si ses connaissances techniques sont irréprochables.

Les compétences techniques sont les premières qui disparaîtront. Mes étudiants spécialisés en apprentissage des machines savent que s’ils font bien leur travail, les machines les remplaceront.

Investir dans le développement de ces compétences psychosociales est essentiel pour toute personne peu importe son domaine d’activités.

Passons maintenant à notre deuxième pointe du triangle : Avancées technologiques, super-usagers.

Un jour j’ai donné un cours dans un centre de recherche, certains participants étaient complètement réfractaires aux technologies. Je suis désolée, mais dans le monde d’aujourd’hui, une personne qui se ferme à la technologie s’isole du monde pour de bon. Si vous avez écouté l’épisode deux stratégies pour réussir un projet, je vous parlais qu’une espèce disparaît souvent à cause de l’isolement. Dire non aux technologies, c’est décidé de se couper du monde.

Il est donc essentiel de s’adapter un peu tous les jours pour rester dans le mouvement du monde. Cela ne veut pas dire passer notre vie le nez rivé sur nos écrans, il est essentiel de se déconnecter et de rechercher le plus possible des environnements naturels. Mais maîtriser les bons outils est crucial pour gagner un temps précieux.

Notre dernière pointe du triangle maintenant, l’intelligence collective. Sans elle, on ne peut rien, on n’est rien. Nous avons tous besoin des autres pour survivre.

Il y a deux façons de regarder, ce dernier aspect. On peut suivre le courant ou être intentionnel. Je fais partie du deuxième groupe.

Être intentionnel, veut dire aller vers les autres même si nous avons une nature introvertie, apprendre à travailler en équipe, mener des projets de co-création… l’intelligence collective exige une attention particulière aux autres.

Les trois pointes de notre triangle ne peuvent exister seules. Pour développer nos compétences psycho sociales, nous avons besoin des autres et des technologies pour anticiper, s’organiser, communiquer, etc. Même chose avec les technologies, pour devenir un super-usager, nous avons besoin de faire partie de groupes et de communautés, de partager information et expériences, et pour cela, nous avons besoin de compétences psychosociales.

Que veut dire être intentionnel au juste, c’est de s’assurer que ce triangle est équilibré et qu’il nous aide à construire des projets plus facilement et rapidement.

Cela veut dire répartir notre temps pour allouer un pourcentage équivalent à ces trois aspects, une lacune dans l’un des trois, nous fera perdre du temps et nous obtiendrons de moins bons résultats.

On peut hausser les épaules et se dire advienne que pourra ou croire en la pensée magique pour que tous nos problèmes soient résolus. Et se retrouver dans quelques mois, dans un an, dans une situation encore pire parce que l’écart se creuse.

Moins on arrive à terminer nos projets, moins on entreprend, et moins entreprend, moins on s’accomplit, moins on s’épanouit.

Alors que si on fait avancer les trois aspects ensemble, tout devient plus facile et rapide.

Je ne crois pas qu’on puisse tenir très longtemps lorsque les choses sont trop difficiles, je pense qu’il faut de la joie, de la légèreté et que cela s’acquiert au fil du temps. Lorsque nous nous sentons en contrôle de certains aspects de nos vies et que nous sentons que nous progressons avec l’aide des autres, on ne se sent pas comme la souris qui tourne à vide sur sa roue.

Alors ayez toujours ce triangle en tête lorsque vous planifiez vos activités, vos formations, vos projets, pensez à garder un juste équilibre entre ces trois éléments.

Le club privé de La Nouvelle École de Créativité, Skillability est construit sur ce modèle.

Chaque personne définit un projet à réaliser pendant l’année et est accompagnée avec des activités pour l’aider à n’oublier aucune pointe du triangle.

Des études réalisées par les prospectivistes montrent que les personnes qui jouissent de ses trois composantes dans leur vie réussissent beaucoup mieux que les autres.

À vous de jouer maintenant. Dessinez votre triangle avec ses trois composantes :

  • Compétences psychosociales

  • Avancées technologiques « super-usager »

  • Intelligence collective

Et si vous avez envie d’être les premières histoires à succès du club privé Skillability, rejoignez-nous si les inscriptions sont toujours ouvertes lorsque vous écouterez ce balado.

Si vous nous rejoignez et jouez le jeu avec nous, vos progrès d’ici un an sont assurés.

Et l’équilibre de votre triangle sera respecté. À la Nouvelle École de Créativité, nous appelons cela notre TRIANGLE D’OR.

Un thème chaque mois, des activités et des exercices, pour que vous cessiez de procrastiner sans même vous en apercevoir tant vous aimerez faire avancer votre projet de la sorte avec mon aide et celle des autres membres du groupe.

Skillability n’est pas un club où l’on vous inonde de contenus à consommer, c’est un lieu où l’on vous invite à être créateur de votre vie pour retrouver du temps et de la liberté, tout en construisant un projet qui vous tient à cœur et qui vous rendra fier dans douze mois.

On peut attendre, se dire qu’on n’est pas encore prêt, que ce n’est pas le moment… mais la vie passe vite. Finalement y a-t-il un moment idéal pour apprendre à faire avancer ses projets de la bonne manière tant sur le plan personnel que professionnel.

Je pense que plus on retarde, plus on se prive d’améliorer sa vie.

C’est cumulatif tant du côté négatif que positif. Lorsqu’on développe les bons rituels et habitudes, lorsqu’on apprend les bonnes choses, qu’on met en place les bonnes pratiques, les gains s’accumulent. Et si on ne le fait pas, les pertes s’accumulent… et plus le temps passe, pire c’est.

 Donc, pourquoi attendre ? Et surtout qu’est-ce qu’on attend au juste ? Ne serait-ce pas une fois de plus, une manière de procrastiner ?

J’espère que ce concept du triangle t’aidera à avancer. Je dis au plaisir de retrouver tous ceux qui nous rejoindront et à tous les autres on se retrouve dans un prochain épisode ou dans les cours et ateliers de La Nouvelle École de Créativité.

Si tu as aimé ce balado, merci de t’abonner et n’hésite pas à me laisser un commentaire ou de me poser tes questions, je serai ravie d’y répondre dans un prochain épisode.

Pour télécharger le cahier d’exercices 🙌 qui accompagne cet épisode.

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Sylvie Gendreau Sylvie Gendreau

ÉPISODE 002 🎧 Deux stratégies pour réussir un projet

Tout commence par une idée.

Pour écouter l’épisode sur iTunes

D’où vient cette mauvaise habitude de procRastiner au point de ne pas réaliser ce qui nous tient à cœur ? Dans cet épisode, je vous présente deux stratégies efficaces lorsqu’elles sont combinées pour obtenir des résultats plus facilement et rapidement.

— transcription —

BALADO DE LA NOUVELLE ÉCOLE DE CRÉATIVITÉ AVEC SYLVIE GENDREAU

Aujourd’hui j’aimerais te parler de Céline. Elle est à l‘emploi d’une grande entreprise, mais elle ne s’y épanouit pas. Elle aspire à devenir entrepreneure un jour, mais il est hors de question de troquer sa sécurité financière avant d’être prête.

Céline en profite pour apprendre le plus de choses possibles avec son employeur et, dès qu’elle a du temps libre, elle participe à des activités ou se forme pour créer son entreprise un jour.

J’aime bien cette approche d’avoir un plan A, tout en préparant un plan B. Il y a un risque toutefois qu’elle ne s’épanouisse jamais dans son travail et n’ait jamais l’audace de se lancer. C’est arrivé à plusieurs.

D’ailleurs, ce qui ennuie Céline, c’est son sentiment de trop procrastiner et de s’éparpiller. Elle a raison, il est parfois difficile de poursuivre deux amours en même temps et de donner le meilleur de soi-même.

Une façon d’éviter cela, c’est de se tracer un chemin de réussite. On peut le faire évoluer, avoir un plan sous forme de carte permet de mieux avancer, on garde une trace de nos détours et errements pour en tirer des leçons avant de choisir une nouvelle direction.

La deuxième chose que je conseille, c’est de rejoindre un groupe ou d’en créer un. Participer à un groupe où chaque personne souhaite accomplir un certain trajet et partager avec les autres membres, apprentissages et expériences vécues est formidable.

Plusieurs groupes attirent des personnes qui partagent des intérêts similaires. Plus il y a de chemins possibles, pour nous, plus l’appartenance à des groupes qui nous correspondent aide.

Mais tout cela peut aussi correspondre à une perte de temps, il est donc important de bien choisir ses groupes et ses communautés, parmi les critère que je conseille d’évaluer :

  1. Le thème (apprendre sur ce thème doit nous apporter de la valeur en lien avec notre chemin de réussite).

  2. Les valeurs (ce sera beaucoup plus efficace si on partage certaines valeurs avec les autres membres du groupe). À la Nouvelle École de créativité, par exemple, nous avons choisi Mighty Networks comme plateforme parce que nous partageons une vision et des valeurs similaires et cela rend les choses beaucoup plus agréables.

  3. L’animation (certains groupes sont gérés par de grandes équipes, cela devient presque un média social en soi, beaucoup de bruit et d’information. J’ai tendance à préférer les plus petits groupes, et j’aime que le créateur y soit. Si c’est le créateur d’un cours par exemple, il est important que la personne nous parle directement.

Ce qui nous empêche d’avancer, c’est trop de choix, trop d’options, trop de possibilités, trop de distractions… si rejoindre des groupes ajoutent encore plus de complexité à nos vies, cela ne nous sera pas très utile.

J’ai expérimenté plusieurs groupes depuis trois ans. Peu m’ont rapporté suffisamment en échange du temps et de l’énergie que j’y ai consacrés.

Ceux dont je ne regrette pas mon adhésion avaient ces deux caractéristiques :

  1. Lorsque j’apprécie vraiment l’animateur ou l’animatrice, une personne de contenu qui ajoute de la vraie valeur pour ses membres, j’adore !

  2. Lorsque le groupe ne se transforme pas en plateforme pour nous vendre toujours plus de produits divers et variés de plus en plus chers qui n’ont rien à voir avec la mission du groupe. Je n’aime pas me sentir manipulée et coincée au milieu d’un tunnel de ventes en permanence.

J’ai toujours été une fervente de l’intelligence collective. C’est un aspect que je valorise dans mes cours. Je savais que je voulais créer des groupes… mais je n’étais pas certaine de la meilleure manière de le faire. Accabler les étudiants avec un groupe en plus est peu utile, je pense. J’expérimente déjà depuis longtemps des groupes privés sur Slack pour le travail d’équipe, allez jusqu’à tout récemment, c’est la plateforme que je trouvais la plus efficace.

En ce moment, j’expérimente un groupe privé avec les participants inscrits à notre programme en ligne Ma vie telle que je l’imagine, et l’expérience me plaît beaucoup. Les contenus de ce cours sont intimes, il y est question de connaissance de soi, de parcours de vie et d’histoires personnelles. Deux participants se sont même déjà rencontrés hors de la plateforme, Pierre était de passage à Bruxelles, ville où se trouvait Jean-Guy, j’ai trouvé cela extra.

Créer des liens qui ont du sens… pour se soutenir dans un apprentissage et une création communes, c’est ce que nous faisons dans le club virtuel des leaders créatifs de La Nouvelle École de créativité. Chacun avance sur son projet, mais avec les interactions et le soutien des autres.

Et le groupe reste à l’échelle humaine, il ne s’agit pas d’un fil où des milliers de personnes défilent.

Lorsqu’on étudie la théorie de l’évolution, on s’aperçoit que ce qui cause la disparition d’une espèce, c’est l’isolement. Ou lorsqu’une espèce veut dominer toutes les autres, elle finit par s’éteindre.

Apprendre les codes de l’intelligence collective est une compétence essentielle. Cela exige un peu de patience si on ne veut pas rester à la surface des choses, mais ce temps investi peut être récompensé au centuple.

Pour revenir à Céline, elle a compris qu’elle devait rejoindre un groupe pour construire un meilleur projet, prendre de meilleures décisions et faire moins d’erreurs. Elle a rejoint notre club privé de leaders créatifs.

Mon conseil : Cherche un bon groupe pour toi et rejoins-le. Essayer de faire seul retarde inutilement tes résultats. Un groupe qui te convient sera un accélérateur.

Comment rejoindre les bons groupes ?

Comment y participer une fois que nous les avons rejoints ?

Comment créer des liens fructueux qui nous aideront à avancer dans nos projets ?

Et surtout comment créer de meilleurs projets ensemble ?

Comment développer des relations positives pour tous les membres du groupe ?

C’est ce que nous allons expérimenter dans Skillability. Si cela t’intéresse et que tu es un leader, un créateur, un entrepreneur ou une personne qui souhaite faire évoluer sa carrière, ses équipes ou ses projets, tu peux cliquer sur ce lien pour plus d’info. Je serais ravie que tu nous rejoignes.

Mais attention, un groupe ne fait pas le travail à ta place. Un groupe t’aide à réussir, seulement si tu fais le travail et si tu donnes généreusement à ce groupe. La générosité réciproque entre les membres est un élément intrinsèque au succès d’une véritable intelligence collective.

Mon objectif avec le club privé, Skillability, c’est que les membres co-apprennent et co-créent pour obtenir de meilleurs résultats avec plus de légèreté.

Les points à retenir du thème d’aujourd’hui :

1-Créer un chemin de réussite pour mener à bien son projet.

2-Créer ou rejoindre un groupe où les membres ont chacun leur trajet, mais co-apprennent et co-construisent pour de meilleurs résultats.

Et finalement, pour choisir le meilleur groupe, s’assurer que la thématique apportera de la valeur à notre chemin de réussite, que nous partageons des valeurs similaires avec les autres membres du groupe et que l’animation est qualitative.

Un bon groupe peut être un accélérateur pour réussir ses projets et sa vie.

Pour télécharger le cahier d’exercice qui accompagne cet épisode :

Des questions ou des commentaires ?

Je serai ravie de les lire et d’y répondre.

PS N’oublie pas de t’abonner au podcast pour ne rien manquer sur I-Tune.

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Sylvie Gendreau Sylvie Gendreau

ÉPISODE 001 🎧 Pour en finir avec le perfectionnisme

Tout commence par une idée.

Épisode 001

— transcription —

PODCAST DE LA NOUVELLE ÉCOLE DE CRÉATIVITÉ AVEC SYLVIE GENDREAU

Louise a toujours obtenu de bons résultats dans ses études. Elle est un bon petit soldat. Disciplinée, volontaire. Elle a toujours tout fait pour plaire à ses parent. Mais depuis qu’elle doit rendre un mémoire, elle a du mal, elle a le sentiment que ce qu’elle écrit n’est pas assez bien. Elle recommence encore et encore. Louise déprime de plus en plus et ne voit plus le jour où elle va obtenir son diplôme. Plus le temps passe, plus la pression augmente, moins elle a le moral et la motivation de continuer. La peur de l’échec et de l’opinion des autres la tétanisent.

Jean est cadre dans une moyenne entreprise. Il a connu une belle ascension. Sauf qu’il vient de se voir refuser une promotion. Il est incapable d’accepter cette défaite. Il en veut à son supérieur. Ses talents ne sont pas reconnus, il est certain d’être le meilleur. Ils se sent coincé. Il a envie de démissionner, mais il ne peut pas rester sans emploi, il a deux jeunes enfants.

Souffrez-vous, vous aussi, de perfectionnisme ? Avez-vous cette sensation de ne jamais atteindre les exigences qui vous poussent à en faire toujours plus parfois trop, à votre propre détriment ? Si oui, soyez sur vos gardes, le perfectionnisme peut éventuellement mener à la la dépression, à des dérèglements alimentaires, vous empêcher de terminer vos projets et de créer ce que vous avez d’unique à apporter aux autres.

Je m’intéresse au perfectionnisme depuis quelques années. Plusieurs articles scientifiques ont été publiés. Cela m’a donné l’idée d’écrire un article sur mon blog. Le perfectionnisme peut être un frein important à la créativité.

Réfléchissons. Pensez-vous que ceux qui ont réalisé ou réalisent les plus grandes choses étaient perfectionnistes ? Souvent, ils sont obsessionnels. Parce qu’ils cherchent la solution idéale, mais ils savent que pour la trouver, ils devront essayer plusieurs scénarios et se tromper souvent. Plus nous expérimentons, plus nous pouvons être étonnés. La solution n’est pas d’attendre que cela soit parfait avant de le partager. Einstein n’a pas attendu, il a publié… et même si son équation était erronée, il a pu la corriger par la suite. Avec la bonne attitude, l’erreur nous permet d’apprendre et d’avancer.

Dans tout accomplissement important, il y a la persévérance et le souci du travail bien fait, mais tant que nous ne partageons pas notre travail ou nos créations avec les autres, il est très difficile de s’améliorer, on se ralentit et, au bout du compte, on s’empêche soi-même de s’améliorer. Les créateurs de contenus ont compris cela. Les premières vidéos des youTuber et leur centième vidéo ont souvent rien à voir. Ils apprennent en créant.

Je peux vous en parler du perfectionnisme, car cela pourrait être un de mes traits de caractère. Si je ne fais pas attention, je peux m’acharner sur un petit détail ou procrastiner par peur d’échouer. Heureusement, à force de regarder comment fonctionne ceux qui accomplissent l’extraordinaire, ceux qui produisent beaucoup en ne travaillant pas forcément davantage… à force d’expérimenter, j’ai résolu mon problème. Je mets mon orgueil de côté et je me lance, tant pis si ce n’est pas parfait, je fais profiter les autres de ce que j’apprends et en échange, leurs commentaires me permettent de m’améliorer, c’est un scénario gagnant-gagnant.

Je souhaite mener de multiples expériences dans différents domaines. Si j’attends que tout soit parfait, j’accomplirai peu de choses. Il faut oser et essayer. On peut toujours s’améliorer ensuite.

Depuis que j’ai développé ma méthode, je suis beaucoup plus efficace et heureuse. Imaginez la satisfaction lorsque vous vous couchez le soir et que vous avez accompli ce que vous souhaitiez accomplir, et que la même chose se produit le lendemain et encore le surlendemain. Un mois ainsi et vous vous étonnez vous-même d’avoir avancé vers cet objectif qui est si important pour vous.

Le premier critère, c’est d’accepter de se voir tel qu’on est. Prendre conscience de nos travers.

Le deuxième, c’est de comprendre que la vraie beauté est plutôt dans tout ce qui est imparfait. La vulnérabilité, comme en parle Brenée Brown, est un état que nous ne devrions pas avoir honte de laisser transparaître. Si on veut toujours être perçu comme étant fort et parfait… on attirera pas longtemps la sympathie. Alors que l’authenticité est souvent une façon d’être qui encourage les autres personnes à être authentiques.

Imaginez que vous avez un rituel en place qui vous permet d’avancer sans que cela vous peine, que avez une nouvelle énergie chaque fois que vous reprenez le travail, que tous vos sens vous aident à vous focaliser totalement. C’est ce qui m’arrive depuis un certain temps et c’est vraiment super !

Si vous avez essayé de vaincre le perfectionnisme, mais qu’il est toujours présent ? S’il vous arrive de vous autoflageller lorsque vous échouez ? Si trop de pression, vous fait perdre vos énergies créatrices ? Si vous n’osez plus prendre de risques ? Si vous ne terminez jamais vos projets dans les temps ? Si vous jugez les autres et vous-même avec sévérité, il faut agir au plus tôt. Et la solution n’est pas seulement d’essayer de se discipliner. Il faut repenser votre système de valeurs et vous donnez un plan d’action, simple, mais très efficace pour vous aider à prévenir de nouvelles rechutes.

Vous avez peut-être essayé beaucoup de choses, mais votre perfectionnisme finit toujours par prendre le dessus ? Si vous vous perdez dans les détails, c’est qu’il y a un souci. Si vous avez du mal à passer à la prochaine étape, à terminer ce que vous commencez par peur de la critique.

On n’atteint pas l’exceptionnel en se faisant violence. Se dépasser doit être stimulant, enivrant et satisfaisant. Autant il est formidable d’aimer le travail bien fait, d’être rigoureux et consciencieux autant cela ne marchera jamais, si vous nous sommes obsédés par la perfection et ne savons pas apprécier nos petites réussites et les célébrer. Vous devez tout faire pour vous sentir bien en faisant preuve d’auto-compassion et vous devez partager cela avec d’autres. L’authenticité attire l’authenticité. La vulnérabilité attire la vulnérabilité.

J’adore créer de nouvelles choses et développer des contenus, j’adore être productive. Mais j’ai horreur de me sentir stressée et tendue, cela me ralentit. Si je suis déprimée, rien ne va comme je le souhaite et mes résultats s’en ressentent. Me donner la permission d’être imparfaite, ce sont de jeunes personnes qui me l’ont enseigné.

Je vous propose de passer une heure en ma compagnie pour régler ce problème définitivement. J’ai développé un atelier en ligne, pour répondre à la multitude de messages que j’ai reçu après la publication d’un de mes articles sur Le perfectionnisme, je ne me doutais pas que ce problème était aussi douloureux pour autant de personnes.

Donc, ne vous en faites pas si vous êtes perfectionniste, ce n’est pas de votre faute. Cela vient souvent de l’enfance, nous voulons nous faire aimer, être appréciés. Les adultes nous mettent parfois, même inconsciemment, en compétition avec nos frères et sœurs, à l’école avec nos compagnes et compagnons, dans le sport, en entreprise… on nous compare constamment aux autres. Bien que la compétition puisse être un stimulant, se comparer aux autres est une très très mauvaise idée. La seule personne avec laquelle nous devrions être en compétition, c’est soi-même.

En moins d’une heure, je vous promets que vous aurez la solution à votre problème.

Vous vous sentirez mieux et vous aurez le moral !

Et ce qui ce sera encore plus spectaculaire, c’est dans trois mois, six mois, un an, deux ans lorsque vous allez vous retourner et faire le constat de tout ce vous aurez accompli.

Mais, attention, je ne vous propose pas un remède miracle ou une recette magique, bien que..., vous devrez mettre en pratique ce qui a transformé ma vie depuis quelques mois.

En deux ans, j’ai réussi à me former dans différents domaines, à accroître le lectorat de mon blogue et de ma chronique avec The Conversation France, plus de 250 000 lecteurs au moment où j’enregistre ce podcast, à enseigner à des centaines de doctorants chaque année et à créer des contenus de cours et élaborer des systèmes à la fine pointe de ce qui se fait aujourd’hui.

Je travaille beaucoup, en ce moment, c’est vrai. Mais j’adore cela. J’ai arrêté de me dire que je pourrais faire ceci et cela… j’ai arrêté de travailler dans le secret, et j’ai commencé simplement à le faire et à partager… même si j’avais des nœuds dans l’estomac d’attaquer tous ces nouveaux projets en même temps.

Ensuite, j’ai voulu que cela devienne plus amusant… et c’est là, que j’ai tout compris. Vous n’avez besoin que de trois choses :

  • Les bonnes attitudes et croyances.

  • Les bons rituels.

  • Et un plan.

Et vous serez sur les rails.

Si vous appliquez ce que je vais vous conseiller, je vous promets que ce sera plaisant, efficace, et que votre vie sera transformée.

Vous vous dites peut-être comment est-ce possible que je puisse me débarrasser de ce perfectionnisme en moins deux heures alors que j’en souffre depuis l’enfance, que je me sens coincé ou que je retombe toujours dans la même trappe.

Le subterfuge dans cet atelier, nous changeons de peau. Nous troquons notre peau de perfectionniste pour celle du créatif.

Si vous avez tendance à être perfectionniste, nous allons résoudre ce problème ensemble. Mieux encore, nous allons inverser les effets pervers du perfectionnisme en atouts pour réussir. Vous verrez comment l’auto-compassion et une organisation simple peut vous aider à réussir avec plus de légèreté.

On fait votre plan en moins de deux heures. Si vous l'appliquez, vous troquerez votre peau de perfectionniste pour celle du créatif.

Plus jeune, je pensais que le perfectionniste était une bonne chose.

..Je pensais que cela m'aidait à faire un meilleur travail.

..Je pensais que cela m'aidait à avoir plus de succès.

...Je pensais que c'était le seul moyen pour réaliser un travail bien fait.

Mais il s'avère que tout ce que je pensais du perfectionnisme était faux.

Se perdre dans les détails n’est pas une façon de progresser. Cela peut conduire à un perfectionnisme extrême, mais aussi, à l'opposé conduire à l'inaction : si la personne se dit qu’elle ne peut pas satisfaire aux attentes trop élevées, elle s’interrompt.

L’intérêt de l’auto compassion, c'est qu'elle nous oblige à prendre conscience de notre ressenti, de nos émotions ou souffrances dans certaines situations au lieu de vouloir se montrer insensible ou invincible ! Aucun être humain n’est invincible. Du coup, au lieu d’'étouffer le malaise, cela permet d'enclencher un processus de guérison et de réduire le sentiment de culpabilité face à l'échec.

Si vous recherchez un cours sur la théorie du perfectionnisme, cet atelier n’est pas du tout pour vous. Il s’agit d’un atelier pratique. Car la seule façon d’en finir avec le perfectionnisme, c’est d’agir.

Si vous n’avez pas envie de changer vos manières de faire ou vos habitudes, ne gaspillez pas votre argent. Cet atelier a été conçu pour ceux et celles qui veulent des résultats rapides, qui veulent commencer à se transformer pendant l’atelier et qui seront motivés pour suivre le plan qu’ils auront conçu avec moi.

Cet atelier est basé sur les principes fondamentaux sur lesquels reposent les pratiques des créateurs et créatrices prolifiques. Ceux qui créent énormément ont des systèmes efficaces en place qui leur permettent de modéliser leurs habitudes. Les grands créateurs ont une mentalité spéciale et c’est ce que je vous transmets dans cet atelier pour que vous puissiez développer la mentalité qui vous permettra de transformer vos pratiques rapidement grâce à un système infaillible, un système qui a fait ses preuves.

C’est illustré par plusieurs exemples qui devraient faire tomber les complexes et les inhibitions qui vous empêchent de créer autant que vous le pourriez.

Pour arriver à ces résultats :

On préparer ensemble votre plan d'attaque pour que :

  • Vous retrouviez une joie de vivre en créant davantage grâce à un processus simple pour développer de saines habitudes.

  • Préveniez les effets néfastes du perfectionnisme (état dépressif, dérèglements alimentaires, pensées suicidaires, procrastination...). Il est important de ne pas attendre que cela dégénère. Il faut agir tout de suite.

  • Vous allez bâtir votre autonomie et reprendre le contrôle de votre vie.

  • Terminer vos projets plus rapidement.

  • Obtenir de meilleurs résultats avec moins d'efforts.

  • Transformer la pression des autres (y compris celle des parents ou de la société en général) en leitmotiv pour réussir.

  • Tripler votre productivité en trois mois en vous amusant.

  • Améliorer la qualité de vos projets.

Un plan en 5 étapes pour transformer vos habitudes et accomplir davantage. J’en parle par expérience, c’est le plan que j’applique depuis deux ans. Et cela fonctionne !

Donc si en finir avec le perfectionnisme est votre but et que vous souhaitez faire exploser votre créativité, ne perdez pas une minute, rejoignez-moi sans attendre pour cette formation.

En plus des 12 courtes vidéos (entre deux et dix minutes chacune), vous aurez une checklist, pour vous assurer de faire tous les exercices, une synthèse des pratiques et de l’ensemble de ce système ingénieux comme aide-mémoire, une cartograhie de vos habitudes, pour que vous fassiez votre premier plan.

Comme vous le verrez dans cet atelier, notre objectif est de toujours avoir un projet en cours et un plan précis à suivre. La beauté de ce système, c’est qu’à la fin de l’atelier, tout tiendra dans un carnet que vous tiendrez à jour, de projet en projet. Et prendrez du plaisir à créer toujours davantage.

C’est un atelier pour ceux et celles qui veulent économiser du temps en s’Inspirant des pratiques utilisées par des créateurs et créatrices prolifiques. Si vous souhaitez mettre en place un tel système pour accroître votre productivité avec joie et transformer votre vie et vos projets, je vous attends de l'autre côté.

S’il y a des sujets que vous aimeriez que je traite dans un prochain podcast ou si vous avez des questions, laissez-moi une question sur le répondeur (le lien est ci-dessous).

Voilà qui termine ce balado sur le perfectionnisme, prenez soin de vous et faites de la place dans votre vie pour la vulnérabilité… cherchez la beauté dans les défauts de ceux et celles qui vous entourent… personnellement, j’ai très peu envie d’avoir des amis parfaits. Je préfère m’entourer ce créatifs, qui embrassent les nouvelles expériences avec curiosité, qui explorent le monde avec gourmandise et qui me font partager leurs aventures imparfaites.

À bientôt dans un prochain balado de La Nouvelle École de Créativité ou dans un de nos ateliers.

Pour s’inscrire au mini-cours gratuit…

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