DÉPRESSION et CHAMPIGNONS 🍄

Partout sur la planète, les troubles mentaux ne cessent de croître.

Mis à jour en 2025

Dépression et champignons 🍄 par Sylvie Gendreau, le blog Être en forme de la Nouvelle École de Créativité

Dépression et champignons 🍄 par Sylvie Gendreau, le blog Être en forme de la Nouvelle École de Créativité

Les antidépresseurs : un marché de 15 milliards $

Le problème était préoccupant bien avant que la pandémie ne vienne accentuer la situation, mais la crise sanitaire l’a accentué. Plus de 250 millions d’individus souffrent de dépression. Les prescriptions d’antidépresseurs représentent un marché mondial d’environ 15 milliards $.

La dépression demeure un trouble mental qui n’est pas encore très bien compris. Une des hypothèses la plus courante pour expliquer la dépression est le rôle que joue la sérotonine dans notre cerveau. La sérotonine est un neurotransmetteur qui a un rôle important dans la gestion des humeurs. Les individus dépressifs auraient un taux de sérotonine trop bas.

Limites des traitements actuels

Malheureusement, les médicaments qui visent à augmenter le niveau de sérotonine, tel que l’escitalopram, obtiennent un taux d’efficacité médiocre. Seulement 55% environ de ceux à qui le médicament a été prescrit réagissent positivement au traitement. De plus, l’escitalopram présente des effets secondaires indésirables comme je vous l’explique ci-dessous.

Dans un tel contexte, il est évident que d’autres avenues sont explorées pour tenter de traiter la dépression. Et elles ne sont pas sans soulever la controverse. Une étude récente a été menée auprès de 59 patients souffrant de dépression sévère pour lesquels deux traitements ont été prescrits : un traitement avec l’escitalopram, l’autre avec de la psilocybine, une substance hallucinogène que l’on retrouve dans certains champignons.

Études en double aveugle : psilocybine vs escitalopram

Dans une étude en double aveugle ni le patient ni le prescripteur ne savent si le patient utilise le médicament actif ou le placebo. Le rôle d'un tel protocole, relativement lourd à mettre en place, est de réduire au mieux l'influence sur la ou les variables mesurées que pourrait avoir la connaissance d'une information à la fois sur le patient (premier « aveugle ») et sur le médecin (deuxième « aveugle »). C'est la base de la médecine fondée sur les faits.

Résultats : une efficacité frappante

Les résultats sont étonnants. L’escitalopram n’a été efficace qu’à 33%, alors que l’efficacité de la psilocybine était de 70%. La psilocybine s’est montrée efficace une journée seulement après la première dose. Les patients à qui l’on a administré de la psilocybine ont vu leurs symptômes dépressifs et anxieux, leurs tendances suicidaires diminuer de façon plus marquée qu’avec l’escitalopram.

Les deux groupes ont ressenti des effets secondaires. Ceux à qui l’on a prescrit de l’escitalopram se sont plaints de problèmes de somnolence, de bouches sèches, et de dysfonctionnements sexuels et anxieux. Alors que ceux à qui l’on a administré de la psilocybine se sont plaints de maux de tête modérés le lendemain du traitement.

Mécanismes d’action contrastés

Les radiographies du cerveau montrent deux effets différents selon qu’il s’agisse de l’escitalopram ou de la psilocybine. L’escitalopram atténue les émotions en réduisant la réponse des circuits neuronaux. Alors que la psilocybine, de pair avec une aide psychologique, a pour effets de libérer les pensées et les émotions, en dérégulant le néocortex, ce qui a pour conséquence « d’ouvrir » la conscience à de nouvelles perspectives.

Vers des routines cérébrales positives

Ce qu’il faut retenir de ces études, c’est que recourir aux antidépresseurs et à la psilocybine sont des solutions ultimes, nous pouvons obtenir les mêmes résultats en renforçant notre quotient positif et offrant, chaque jour, un spa pour notre cerveau.

C’est une des expertises de La Nouvelle École de Créativité pour aider nos clients à toujours créer davantage avec plus de sérénité.


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