SUBMERSION 🌼 Découvrez une technique étonnante pour une meilleure santé mentale

Si vous voulez vous déconnecter complètement, il existe une méthode extrême : la privation sensorielle.

Mis à jour en 2025

SUBMERSION 🌸 Découvrez une technique étonnante pour une meilleure santé mentale par Sylvie Gendreau, le blog Être en forme de la Nouvelle École de Créativité

Comment apaiser un cerveau inquiet ?

La privation sensorielle a été mise au point par la CIA en 1951. L’agence américaine a financé des études menées à l’université McGill par le neuropsychologue, Donald Hebb.

Privation sensorielle : origines et méthode

Cette méthode non-violente consiste à réduire le plus possible les perceptions sensorielles. Le sujet est seul dans une chambre isolante, il porte un casque insonorisé, un bandeau ou des lunettes sur les yeux. L’objectif est de le priver de tout contact humain et de stimuli extérieurs.

Au bout de quelques jours, les effets sont désastreux et assimilables à de la torture. Le sujet est la proie d’hallucinations et sombre dans un chaos existentiel insupportable. Mais à petite dose, c’est-à-dire pour une courte période, la privation sensorielle a des effets positifs.

Les bienfaits à petite dose

Des études récentes menées par des chercheurs américains montrent que des patients séjournant dans une chambre de privation sensorielle voient leur anxiété diminuer de manière importante.

Effets cérébraux observés

Un séjour de 60 minutes suffit. Les patients feraient l’apprentissage de nouvelles associations entre leurs sensations viscérales (battements de cœur, par exemple) et leurs émotions. Au lieu d’associer ces sensations à de l’anxiété, ils les associent dorénavant à de la relaxation.

Que se passe-t-il dans le cerveau de ceux qui se trouvent dans une chambre de privation sensorielle ?

Pour le savoir, le chercheur Justin Feinstein a scanné, par résonance magnétique fonctionnelle, le cerveau de 24 participants, avant et immédiatement après trois séances hebdomadaires de 90 minutes.

Les résultats montrent que les patients réussissent à se déconnecter de leur corps. À première vue, il s’agit d’un paradoxe.

Comment expliquer cette déconnexion alors que la proprioception (la perception, consciente ou non, de la position des différentes parties du corps) est maximale dans une chambre de privation sensorielle ?

C’est dû à l’activation d’une région spécifique du cortex qui est responsable de la somesthésie.

Comprendre la somesthésie

II s’agit d’un ensemble de sensations comme, par exemple, la pression, la chaleur, la douleur qui proviennent de plusieurs régions du corps (la peau, les tendons, les articulations, les viscères…).

Lorsque cette partie du cortex est activée, les patients ressentent un sentiment de bien-être, de déconnexion de leur corps et une réduction des tensions musculaires.

Pratiquez la submersion chez vous

Peu d’entre nous dispose d’une chambre de privation sensorielle, mais nous pouvons tous nous munir d’un casque et d’un bandeau pour accorder à notre cerveau quelques minutes de répit tous les jours.

Un enjeu de santé publique

Selon des études de la Société pour enfants en Angleterre, 420 000 enfants sont traités, en ce moment, en Angleterre pour des problèmes de santé mental. Il semblerait que les enfants se sentiraient de moins en moins heureux. Il est probable que la situation est la même ailleurs. C’est donc un problème de société qui devrait tous nous préoccuper.


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